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GALERIE DE PORTRAITS

Chacun est anxieux à sa manière !

 

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il existe de nombreuses formes d'anxiété. Retrouve ici la galerie des portraits des principaux types d'anxieux que l'on peut trouver... tu vas forcément te retrouver dans l'un d'eux.

Tu te reconnais dans plusieurs portraits ? C'est normal ! L'anxiété peut se manifester de manière différente dans la vie privée ou dans la vie professionnelle par exemple.

Aucun portrait ne te correspond : bienvenue tu fais partie des "inclassables" !

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Les Anxieux Ambitieux
"Je me dépasse continuellement"

En anglais on l’appelle les « anxious achiever » : ceux qui « font », qui « accomplissent » et suscitent souvent l’admiration autour d’eux. Si vous entendez régulièrement des phrases comme « mais comment fais-tu pour faire tout ça ? » / « Tu es tellement brillant.e ! » / « ça a l’air tellement facile pour toi ! » … alors que vous faites les comptes en silence de vos prétendues insuffisances, de tous vos petits échecs, de tout ce que vous avez encore à accomplir avant d’être quelqu’un de bien, qui a réussi … alors vous êtes à n’en pas douter un Anxieux Ambitieux.

 

Ça n’est pas si simple quand on est ici car d’une part, cela est souvent très valorisé par la société qui loue les réussites fulgurantes, les gros travailleurs, les working mums qui assurent sur tous les fronts et les personnes dures à l’effort. A tel point que c’est souvent compliqué de sortir de ce schéma quand on a si longtemps cru que réussite rime avec oubli de soi, semaines de 60h et efforts constants.

Pourtant, vous savez bien que cette course en avant et sans fin. Il y a des années déjà, vous vous disiez que vous vous sentiriez enfin en sécurité après l’obtention de ce diplôme, de ce nouveau job, de cette promotion, de x€ sur une assurance vie. Mais finalement plus vous avancez, plus la barre est haute, plus l’angoisse est grande, plus la fatigue s’installe pernicieusement.

On finit par se persuader, souvent en secret, que le problème c’est qu’on est pas « assez » (intelligent, travailleur, innovant, courageux, aventurier…) et que c’est pour cela qu’on se sent si mal.

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Les perfectionnistes
"Je ne suis jamais pleinement satisfait"

Le Perfectionniste va souvent de paire avec l’Anxieux Ambitieux mais ça n’est pas obligatoire. Car quand l’Anxieux Ambitieux peut adopter la maxime « mieux vaut fait que parfait » pour rester dans l’action, jamais le Perfectionniste ne se contentera d’à-peu-près !

Car le Perfectionniste peut avoir deux facettes : il peut s’exprimer dans l’action, le combat, le dépassement de soi, mais il peut aussi faire de cette exigence terrible de perfectionnisme un outil de FIGEMENT.

Les Perfectionnistes hyperactifs auront toujours un projet de plus, une amélioration à apporter, tandis que les Perfectionnistes figés finiront pas ne plus rien produire à force de constater l’étendue de ce qui pourrait être mieux fait.

Les croyances dominantes ici sont « je n’ai pas droit à l’erreur » et « je suis responsable de ce qui arrive ».

Le Perfectionniste risque l’épuisement de ses systèmes ainsi qu'une forte de baisse de confiance en lui et d’estime de lui à terme.

A la ville, le Perfectionniste contrôle volontiers son apparence, ses connaissances, ses enfants, la tenue de sa maison … oui je sais, c’est épuisant et la frustration n’est jamais loin !

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Les Procrastinateurs
"Je voudrais, mais je ne peux pas"

Le Procrastinateur fait un pas en avant et deux pas en arrière. Il a beaucoup d’idées, de projets, une to do list qui l’écrase et l’angoisse, mais il a toujours autre chose à faire au moment de passer à l’action. Son manque de productivité l’épuise et le dévalorise, il perd progressivement sa confiance en lui.

Certains parviennent même à procrastiner dans l’action : ils font mille choses mais celles qu’ils devraient vraiment avancer et restent toujours aussi angoissés même après une journée bien trop remplie.

Dans la vie professionnelle, vous rencontrerez des Procrastinateurs en mode figement total qui ne font plus rien : dépassés par les évènements, ils enterrent le dossier en bas de la pile. Mais vous trouverez aussi cette personne en pleine reconversion professionnelle qui se noie dans les détails depuis des mois, ou qui enchaîne les formations car il lui manque toujours quelque chose et qui ne passe pas à l’action.

Dans la vie privée, on retarde, on attend, on hésite, on se donne toujours une bonne raison car le bon moment sera demain pour se mettre au régime, rencontrer quelqu’un, rappeler cette personne qui nous a laissé un message il y a une semaine …

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Les Complaisants
"Je fais tout pour plaire et être aimée, les autres passent en premier"

Vous avez tellement d’empathie pour votre entourage, et vous vous mettez volontiers dans la catégorie des hypersensibles. D’ailleurs, vous vous demandez parfois si c’est votre hypersensibilité qui a causé votre anxiété, ou l’inverse. Le Complaisant est le type d’anxieux qui par définition n’a pas appris à dire « non », c’est-à-dire à poser des limites saines.

L’anxiété a un lien très fort avec l’enfance, ce qu’on a appris, notre mode d’attachement et donc le fait d’avoir appris ou non à exprimer nos besoins dans un cadre sécure… et malheureusement, bien souvent ça n’est pas le cas, on empile des injonctions comme : Ne pleure pas ! / Sois gentille et embrasse tonton Gérard / Souris / Sois sage / On ne réclame pas quand on est bien élevé…

On fait souvent très tôt l’apprentissage de ne pas exprimer nos besoins et de calquer notre attitude sur les attendus parentaux, et donc les limites qu’on devrait fixer en rapport avec nos besoins ne sont pas établies clairement.

Pour autant, ces besoins continuent à exister ainsi que les émotions qui vont avec, même si on les a perdus de vue il y a bien longtemps parfois. Le système nerveux continuera à exprimer tout ça à sa manière.

 

Les Complaisants souffrent souvent de fatigue permanente qui ne cède pas au repos, de douleurs chroniques, d’angoisses, d’hypersensibilité aux stimuli sensoriels… toutes ces manifestations incitent au repli sur soi progressif pour trouver un peu de repos, d’espace et de sécurité.

On se met en quatre au travail et on dit toujours oui pour rendre service, on fait passer les autres avant soi, on trouve toujours une excuse à ses collègues…

Dans la vie privée, on organise son quotidien autour du soin aux autres, on s’inquiète du confort et du bonheur de chacun … et parfois on se sent un peu délaissé car peu de monde dans son entourage met autant de soin à se soucier de nous !

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Les Survivants
"Le monde est un combat auquel je dois survivre"

Ici, on retrouve des personnes qui, contrairement aux Complaisants, ont peu de difficulté à dire « non ». Leur problème, ça n’est pas de réussir à s’opposer ou à s’exprimer, c’est plutôt de sortir de leurs schémas défensifs.

Car si vous pensez que réussir à dire « non » à tout bout de champ ou s’opposer par habitude est la marque de limites c’est vrai… mais la question est ici que les limites sont surtout défensives ou de précautions… ce ne sont pas des limites saines et proportionnées.

De même que les Complaisants ont appris le people pleasing dès l’enfance, les Survivants ont intégré le combat : le cadre sécure manquait pour pouvoir exprimer ses besoins en confiance... Pas question de demander aux Survivants d’être cool pour adopter une autre perspective !

Le risque majeur ici, c’est le burn out et l’épuisement généralisé des systèmes physiologiques.

Le Survivant en a connu de plus dures ! Au travail il serre les dents, il avance est fait fi de sa petite voix intérieure qui lui chuchote qu’une vie plus douce serait possible. Sur le plan privé, pas de simagrée, l’amour c’est pour les faibles.

 

Le Survivant survit et c’est déjà beaucoup !

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Les Epuisés
"Je n’ai pas de solution, je suis à bout – le burn out me guette ou j’y suis déjà "

Nous sommes ici proche du burn out ou déjà dedans.

 

C'est notre état de protection le plus extrême, celui dans lequel le système nerveux considère qu’il n’est plus possible d’agir pour nous protéger.

Bien que cet état soit accablant et très difficile à vivre, il n’est pas pour autant irrémédiable.

On y entre après avoir passé trop de temps dans un des autres états décrits plus haut et s’être totalement épuisé.

Ici, l’énergie manque, mais aussi le gout des choses, l’envie, le désir. On se sent dépassé, incompris, incapable, c’est une spirale infernale qui entraîne vers le bas si on y prend pas garde.

Si vous vous reconnaissez dans cet état, vous n’avez pas intérêt à y séjourner car la dépression peut vous guetter et si vous avez un doute, il est important de consulter votre médecin traitant.

Ici, c’est le burn out professionnel, le corps qui lâche et qui dit « ça suffit », là où l’émotionnel le criait déjà sans succès depuis des mois.

C’est aussi l’épuisement émotionnel dans la vie privée : les émotions qui s’émoussent, l’indifférence qui s’installe, l’appétit de vivre qui se fait de plus en plus petit.

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Les Phobiques
"J'ai des peurs ou des pensées incontrôlées sur certains sujets"

Le sujet des peurs irrationnelles est vaste : phobies d’impulsions qui peuvent être très impressionnantes pour qui les vit, émétophobie, agoraphobie... Tous les rituels de comptage, hygiène, rassurance, les comportements d’évitement se retrouvent dans cette catégorie.

Vous remarquerez que toutes ces peurs conduisent à une même solution compensatoire : les comportements d’évitement.

 

Progressivement, la personne se replie sur elle-même, se coupe du monde pour protéger les autres ou se protéger elle-même d’un danger ou d’une situation potentiellement gênante ou angoissante.

 

Avec le temps, on se fige, on se replie sur soi et cela s’accompagne d’une grande perte de confiance en soi et d’un isolement progressif.

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Les Inclassables
"Je suis un peu de tout ça et rien à la fois "

Impossible ici de décrire de manière exhaustive toutes les variantes possibles de l'anxiété.

Peut-être que tu t'es retrouvée dans plusieurs aspects décrits plus hauts, sans que cela te corresponde à 100%... et c'est normal !

Si tu te sens oppressée, que tu ressasses le passé, que l'avenir t'angoisse ou tout simplement quesi tu sens bien que ça n'est pas normal de te sentir comme ça et que tu pressens qu'il est possible d'avoir une vie qui te convienne vraiment, c'est que tu es prête à travailler sur la régulation de ton système nerveux pour te sentir enfin pleinement toi-même et épanouie !

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